PRIX YANNICK CHARBONNEL 2007
DE LA MEILLEURE CHANSON EN FRANÇAIS, D’APRÈS LUI.
Et d’abord, voici la liste définitive des quinze chansons choisies parmi lesquelles je vais élire seul, sans conseil et sans peur, mais au contraire avec joie, ma chanson préférée en français, ainsi que ses deux demoiselles d’honneur :
1. Voyage en Islande.
2. Quand on n’a que l’amour. ( Brel )
3. Trois petites notes de musique.
4. La vérité. ( Béart )
5. La soupe. ( Clot )
6. Il n’y a pas d’amour heureux. ( Aragon )
7. Je vous salue, Marie. ( Francis Jammes )
8. Je te garderai. ( Bontempelli )
9. Faudrait voir à pas mélanger. ( Arnulf )
10. Le Credo du paysan.
11. L’adieu d’un père à sa fille.
12. Oh ! j’aimerais tant… ( Gainsbourg )
13. Je suis un mort vivant. ( Aznavour )
14. Sans bruit.
15. Chanson pour elle. ( Yvart )
Mes lecteurs sont priés de m’aider. Vérifiez, s’il-vous-plait, si les auteurs cités sont bien ceux de ces chansons.
Pour ‘Voyage en Islande’, je ne connais pas le nom de l’auteur, mais celui de son traducteur qui a fait là œuvre de re-création remarquable. À ce seul titre on pourrait presque dire que l’auteur n’est plus tout à fait celui d’origine et le traducteur mériterait bien de partager le titre d’auteur avec l’auteur d’origine : la traduction s’est faite de Flamand en Français.
Il y a quatre chansons dont je ne connais pas l’auteur. Dès que je les saurai, je les nommerai pour leur faire justice.
( D’ailleurs, si j’avais pu ne connaître le nom d’aucun auteur, cela aurait été encore mieux: à la relecture je retire cette phrase, ce serait trop long d'expliquer pourquoi je l'ai écrite, et seule comme cela, sans explication, elle ne se justifie pas dans ce texte. )
Ce sont : ‘Trois petites notes de musique’, ‘Le Credo du paysan’, ‘L’adieu d’un père à sa fille’ et ‘Sans bruit’.
Aucune de ces quinze chansons n’est vraiment gaie. Pourtant, je suis d’accord avec Monsieur Nègre, tout n’est pas drame dans la vie. Mais cela vient peut-être du fait que l’on sait mieux parler de ses souffrances que de ses moments de joie. Oui, il est très très difficile d’être drôle. Hé hé, j’ai connu Monsieur Lapointe. En tout cas, pendant tout ce temps aucune chanson vraiment drôle ne m’est venue à l’esprit, d’une drôlerie qui soit selon mon goût. Ce n’est pas parce que je passe des jours qui pourraient être meilleurs, c’est tout simplement parce que j’aime le rire de qualité et non les grossièretés. Si quelqu’un connaît une chanson drôle de qualité, qu’il me l’envoie. Si quelqu’un connaît une chanson qui fait rire de bon cœur, alors qu’il me l’envoie aussi. Et si quelqu’un connaît une chanson qui provoque le fou rire, alors là je m’en ferai le propagateur.
Chers Auteurs des chansons de cette liste,
Vous n’êtes plus tous de cette Terre, mais c’est à tous que je dis du fond du cœur : Merci ! Me voilà bien dans l’embarras pour extraire de cette liste de quinze, trois puis une chanson préférée. Toutes méritent à des titres divers le premier prix. Chers auteurs, merci pour les émotions de qualité qu’ont généré vos paroles en moi. C’est moi aujourd’hui qui suis le jury, mais en fait, c’est vous mes maîtres. C’est vous aussi qui me donnez le goût et l’amour des belles choses. Je m’arrête à cette liste de quinze chansons. Au départ, vous le savez, je voulais m’en tenir à un nombre de dix mais au fur et à mesure que certaines me revenaient dans la mémoire je me trouvais dans l’impossibilité de ne pas les joindre à ma liste.
J’ai décidé de donner à cette élection de mon coeur le titre de PRIX YANNICK CHARBONNEL 2007. N’y voyez aucun orgueil de ma part. Bien sûr que j’ai de l’orgueil, mais là pas. Je crois que c’est Ingres qui disait de se faire tout petit devant la beauté, je ne vais pas jusque là mais je sais faire abstraction de moi pour me laisser prendre par ce qui est beau.
J’ai voulu rendre hommage à ceux qui oeuvrent à écrire en Français des beaux textes de chansons alors que c’est si facile de pondre des mots qui passeront pour bons parce que bien enrobés ou bien interprétés.
Cette année, j’ai décidé de ne pas mettre deux chansons d’un même auteur dans la liste des quinze. À l’avenir, pour ma prochaine élection qui sera appelée PRIX YANNICK CHARBONNEL 2008, DE LA MEILLEURE CHANSON EN FRANÇAIS D’APRÈS LUI, et dont les résultats seront communiqués normalement vers la fin Novembre 2008, sur ce blog, dans la liste des quinze pourront être admises 2 chansons au plus d’un même auteur -je vais tacher de m'en souvenir-.
Dès le premier janvier 2008, la liste pour le concours 2008 commencera : passeront dans mon cœur toutes les chansons qui me reviendront en mémoire, et dont je sais qu’elles n’auront pas concourues en 2007, plus celles que les artistes connus ou inconnus voudront bien m’envoyer, plus les nouvelles chansons qui courront sur les ondes en 2008. Cette fois-ci je dirai le nom de chaque chanson entrant dans le concours. J’appelle tous les auteurs de textes de chansons, connus ou inconnus, à m’envoyer leurs œuvres et à faire connaître ce blog.
Maintenant, pour le prix 2007, des quinze de la liste, je vais en choisir une comme ma chanson préférée en français d’après moi, plus une numéro deux, et une numéro trois, toutes les autres douze étant à égalité pour des raisons diverses dans mon cœur.
Je ne m’attacherai pour mes choix aucunement au succès ni au nom prestigieux ou non de l’auteur du texte. C’est uniquement le texte en français que je prime et il faudra qu’il se défende tout seul.
Ne pas vous en faire si vous n’êtes ni le premier, ni dans la liste des quinze !
Peut-être que, tout simplement, la chanson en question de votre autorité n’est pas passée dans ma mémoire. L’année prochaine peut-être !
Ensuite, parce que pour ce prix, il n’y a qu’un juge, moi. Ce juge bien sûr s’attachera à la qualité intrinsèque d’un texte mais il sera forcément influencé aussi par le genre de chansons qu’il aime, et par son humeur du moment même s’il tentera de faire abstraction au maximum de ces facteurs.
C’est bien connu, les goûts ne se discutent pas, et même parfois les raisons de nos choix nous restent peu connues à nous-mêmes. Mais enfin, dis-moi quelles chansons tu aimes et je te dirai ( plus ou moins ) qui tu es. Par contre la grammaire se discute, et le degré de qualité d’un texte se discute aussi. Certains écrivent bien, d’autres moins bien.
Que faut-il en conclure du genre de chansons que j’aime d’après cette liste ? Eh bien, il semble évident que je donne une primauté au texte, que j’aime les chansons dites d’auteur.
Pour moi, -j'avais écrit 'presque', je l'ai enlevé à la relecture- tout a une hiérarchie.
Et je suis troublé lorsque deux éléments présents ne me permettent d’apprécier de préférence ni A, ni B, surtout si B, quand il devrait être en retrait de A, prend sa place. J’aime que le message, quelqu’il soit, soit clair.
BIENTÔT LE PRIX !
L’intérêt de mon concours, c’est qu’il m’a permis de me découvrir peu à peu. N'est-ce pas Socrates qui a dit: Connais-toi toi-même.
Peu à peu, j’ai pris plus conscience de ce que j’aime dans une chanson. Donc, de ce que je suis.
Et la première chose à laquelle je suis sensible dans une chanson, je le répète, ce sont les paroles.
Je pourrais entendre la plus belle mélodie du monde, chantée par la plus grande chanteuse de la galaxie au timbre le plus envoûtant de la planète Terre, agrémentée des accords les plus sublimes, sur une chorégraphie des plus inspirées, si les paroles ne me plaisent pas, le tout fait flop, dans mon cœur.
J’applaudirai, car il y a matière à applaudissements, pour remercier du partage, mais dans mon cœur il manquera le principal.
À côté de cela, si je me mets à chanter sur ma bicyclette, avec ma voix fatiguée par l’effort (de pédaler, bien sûr !), «Dans le petit bois, de trousse-chemise…etc.», le roi n’est pas mon cousin et mon plaisir est complet.
Mais, ne vous y trompez pas, pour moi le texte d’une chanson est à différencier d’une poésie.
Je dirais même : il est très important que le texte d’une chanson se différenciât d’une poésie. Je m’en expliquerai peut-être un jour sur ce blog.
Concernant mon concours 2008, bien que je ne commence ma liste que dès janvier 2008, je suis d’ores et déjà attentif à toutes les chansons que je peux entendre.
Ainsi par exemple l’autre jour j’entendais ‘L’un part… l’autre reste’, chanté par Charlotte Gainsbourg, texte de Nathalie Rheims, je crois ( mon écran de TV est petit et j’ai juste eu le temps de lire car je n’ai plus d’appareil enregistreur ). C’est une chanson intéressante à étudier quant au texte. Et je l’ai tout de suite marquée sur mon petit carnet. On verra ce que cela donne, je vais m’arranger pour réécouter le texte.
Bon, cela suffit pour aujourd’hui. La prochaine fois donc, vous aurez peut-être le résultat du Prix Yannick Charbonnel 2007 de la meilleure chanson en français, d’après lui.
Quel prix reviendra au gagnant ? Heu! Étant plus que très pauvre, le prix au gagnant sera moral, uniquement:
Le premier primé aura droit à ma très haute considération.
Le deuxième primé aura droit à ma haute considération.
Le troisième primé à ma grande considération.
Les douze autres à mon indéfectible admiration.
Qu’attendiez-vous de plus ? Qu’est-ce que les diamants, l’argent et l’or (que je n’ai pas d’ailleurs !) face à ces valeurs suprêmes ?
Beaucoup de ces auteurs, de plus, sont déjà morts.
Comme quoi « Longtemps. longtemps, longtemps, après que les poètes ont disparu, leurs chansons….na na na … dans les rues.» Et ça, c’est le plus beau prix qui soit.
terça-feira, 27 de novembro de 2007
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