terça-feira, 27 de março de 2012

x. JE VIENS VERS TOI ... OU ‘JE PENSE À TOI ( d’ANNE Vanderlove ) REVISITÉE. ( II )


JE VIENS VERS TOI ... OU ‘JE PENSE À TOI ( d’ANNE Vanderlove ) REVISITÉE. ( II )
par Yannick Charbonnel dit Tyern Mahé ( de Berdouaré ).

Petit changement :

Couplet IV
au lieu de :
‘N’accusons pas le temps qui passe’,
mettre :
‘Ne pleurons pas le temps qui passe’.
En effet, dans son texte, Anne Vanderlove n’accuse pas le temps qui passe. C’est un autre parolier féminin connu qui traite le temps de ... ( vous me suivez ).

Et puis, petit cadeau ( pour certains ),

j’ai rajouté un Refrain
que je chante pour la première fois à la fin du Couplet II,
 '... guette le navire au lointain,
Je viens vers toi.'

Là, parfois, je chante ce ‘Refrain’, que j’ai écrit :

Mais ne crois pas, mon joli cœur,
Que je vienne à toi en vainqueur,
Quand j’enlèverai mon armure
Tu pourras compter mes blessures,
Et le nombre n’est pas petit
De celles venant des amis.
Le monde est un champ de bataille,
Sur tous les fronts, il faut que j’aille,
Et si je te fais un enfant
Je ne le verrai pas longtemps.

On peut supposer qu’il s’agit d’un photoreporter ou d’un soldat.

Donc, parfois, quand ça me prend, à la fin du couplet II et du couplet IV, je chante ce Refrain. On a le droit d’aimer ( ou non ).
Voilà, c’est tout.
Si ça vous dit, tant mieux.

segunda-feira, 5 de março de 2012

x. FOLLES AMOURS ... ou ‘Plaisir d’Amour ( de J. P. Florian de Claris/ J. P. Aegidius Martini ?) revisitée par Yannick Charbonnel


FOLLES AMOURS ... ou ‘Plaisir d’Amour ( de J. P. Florian de Claris/ J. P. Aegidius Martini ?) revisitée par Yannick Charbonnel ( I ).

Qu’est-ce, selon moi, que la ‘revisitation d’une chanson ? 
Eh bien, voilà ! On aime la chanson originale connue et cela nous inspire à faire quelque chose de nouveau  en rapport avec cette chanson. On le fait et on le signale pour que l'auditeur ne soit pas induit en erreur et ne prenne pas le texte revisité pour l'original. Ce qui serait une tricherie. Mais, quand la chanson est très connue, l'erreur peut être réparée.

Le premier intérêt d’une revisitation, c’est que, comme on veut faire quelque chose à partir de cette chanson ( on ne sait pas toujours quoi au départ ), déjà on écoute attentivement cette chanson, on l’approfondit. On la décortique. On la découvre dans toute sa richesse.

Le deuxième intérêt, c’est que l’on va tenter de faire œuvre d’écriture originale. Très souvent à partir d’une idée semblable, on tâchera de dire presque la même chose mais autrement, différemment. Quelque fois on utilisera des mots fort proches de l’original mais ils auront un autre sens. Tout est dans la manière de dire. Et, pour un parolier, cela fait partie des affres et des joies de la création.

Enfin, de même que chacun a une empreinte digitale  ( ou une oreille ) différente, chacun a sa manière propre basique de parler.

Ainsi quand j’ai fait une revisitation sur la chanson ‘Céline’ d’Hugues Aufray, je me suis aperçu, à partir de mon caractère, qu’il y a des choses que je n’aurais jamais pu dire à ma sœur, si j’avais été dans la même situation. Et même si j’avais eu à dire les mêmes choses, je les aurais dites autrement.

Puis je me suis aperçu qu’une de mes amies avait mené une vie digne d’être mise en vers par Aufray. 

Et comme on n’a pas toujours Aufray et Vline sous la main, j’ai écrit dans mon coin ‘Louise ... ou Céline ( d’Hugues Aufray ) revisitée par Yannick Charbonnel.’ 

La musique - pour le moment - reste la même. 

Si un jour Hugues Aufray voit mon texte, j’aimerais bien savoir ce qu’il en pense sur le plan parolier, pas sur le plan de l’histoire qui est une question d’ordre personnel.

La revisitation Charbonnel de ‘Plaisir d’Amour’ n’échappe pas à la règle.

Cette fois-ci j’ai fait toute une reconstruction à partir de l’écoute approfondie de la chanson originale. J’ai aussi écouté attentivement la version de Mireille Matthieu et de Joan Baez.

La version de Nana Mouskouri Concert de Londres 1974 me paraît conforme à l’original. Et à partir de tout cela, j’ai écrit mon ‘Plaisir d’Amour’ à moi, à partir de ce que je suis, à partir de mes idées sur la question, qui s’intitule ‘Folles amours .. ou Plaisir d’Amour ( de Florian de Claris et Aegidius Martini [car je pense que ce sont eux les auteurs du texte et de la musique]) revisitée par Yannick Charbonnel dit Tyern Mahé ( de Berdouaré )'. C’est le Titre.

Comme il s’agit d’une chanson avec un texte assez long ( 96 vers !), je propose de la chanter, pour ceux qui seraient intéressés, sur le style ‘ballade’.  Le refrain sera chanté sur l’air de

‘Plaisir d’Amour ne dure qu’un moment
Chagrin d’amour dure toute la vie’

et pour le vers 3 et 4 de mon Refrain, on recommence comme au vers 1 et 2 du Refrain original puisque mon Refrain a 4 vers et non 2 comme dans l’original.

Pour ce qui est des strophes de 4 vers ( quatrains ), il y a plusieurs possibilités, mais comme mon texte est long, très long ( il raconte une histoire ), il faudra sans doute  faire presque toute la chanson 

... à la Joan Baez qui reste toujours sur la mélodie des deux premiers vers et  n’en sort pas. 

Cependant,  pour ne pas tomber dans la monotonie, il faudra sans doute trouver une vitesse de diction légèrement supérieure à la chanson originale et, 
à chaque strophe précédant le Refrain, il sera bon de trouver ( cherchez, vous trouverez! ) une mélodie proche de celle de la partie originale correspondant au texte :

‘Tant que cette eau ...coulera doucement ... l’eau coule encore ... elle a changé pourtant’, 

car, sans cette partie, la chanson originale est tronquée d’un élément essentiel ( et de très grande beauté ! ). 

Cette partie magnifique sera donc remémorée quant à la musique dans le Quatrain qui précède chaque Refrain. C'est une proposition.




Et d’abord, cherchons la chanson originale de ‘Plaisir d’Amour’.
Est-ce celle ajoutée sur YouTube par rutebeuf2 le 13 avril 2008  ?

Ce n’est pas la chanson originale, il s’agit d’un duo improvisé entre Nana Mouskouri et Joan Baez ( en Autriche, été 1984 ) mais c’est un bon moment musical fait en toute simplicité. Merci.
rutebeuf2 le 13 avril 2008 Joan Baez and Nana Mouskouri – Plaisir d’Amour ( from Austria, Summer 0f 1984, impromptu duet.).

 De 2 :31 à 4 :25.
'Plaisir d’Amour ne dure qu’un moment,
Chagrin d’Amour dure toute la vie', chante Nana.

Joan accompagne à la guitare.

2 :50 Joan chante:
'The joys of love are but a moment long,
The pains of love endure the whole life long':
Ce qui est une bonne traduction du texte français.

À noter que, dans cette traduction anglaise, en rime est employé deux fois le même mot ( 'long', en anglais ), ce qui est une faiblesse. Dans aucune langue au monde, où la rime fait partie des joyaux poétiques, un mot ne peut rimer avec lui-même.

Ensuite 
( 3 :18 ).
'Tu m’as quitté pour la belle Sylvie.'
Joan Baez continue à accompagner à la guitare,
mais quand Nana chante :

‘Elle te quitte pour un autre amant’,
Joan Baez cesse d’accompagner à la guitare car
quand Joan Baez chante ‘Plaisir d’Amour’,  partie français, partie anglais, elle chante toujours sur la même mélodie, c’est à dire :

Plaisir d’amour ne dure qu’un moment,
Chagrin d’Amour dure toute la vie.'

Pour vous en rendre compte, allez sur YouTube
Joan Baez – Plaisir d’Amour ( 1965 ) Ajoutée par MMIZIKAA le 17 janvier 2012.

Revenons à rutebeuf2 le 13 avril 2008.
3 :39 À deux voix ( très joli passage )

‘Plaisir d’amour ne dure qu’un moment
Chagrin d’amour dure toute la vie ‘

Et c’est très beau, mais elles s’arrêtent là!

Il manque un des plus beaux passages de cette chanson :

‘Tant que cette eau coulera doucement
Vers ce ruisseau qui borde la prairie,
Je t’aimerai, te répétait Sylvie,
L’eau coule encore, elle a changé pourtant.’

Allons voir bellecourse le 26 mai 2010

Nana Mouskouri – Plaisir d’Amour – Concert Londres 1974

Nana dit : « One of the most popular and probably the most wellknown french song:
Une des chansons les plus populaires et probablement la chanson française la plus connue'.

'Joys of love last for a moment'
'sorrows of love last for a life time. » 
Bravo ! Nana donne une idée réelle du texte français en traduisant littéralement
alors que Joan Baez a mon avis commet une erreur grave ( dans le domaine de la chanson ), elle ( Joan - probablement elle-même induite en erreur par une tierce personne ) donne un texte inventé de toute pièce qui n'est sans aucun rapport avec le texte original de 'Plaisir d'Amour': c'est, en quelque sorte une 'recomposition' à partir d'une idée générale, mais sans nous le dire: Le spectateur américain va croire que c'est ça, l'original, de 'Plaisir d'Amour' )

Revenons à Nana:
Dans la retranscription du texte, une petite erreur :
‘Tu m’as quitté pour la paix de Sylvie’,
non !
‘Tu m’as quitté pour la belle Sylvie.’
D’autres disent ‘ pour l’ingrate Sylvie ‘.
J’aime mieux ‘pour la belle’.

Quant à la version de Mireille Mathieu.
Un beau travail de Karaoké mais le texte de la chanson de Mireille Mathieu,
qui dans une certaine mesure est aussi une revisitation, dans ce cas-là prière de le signaler,
n’a pas ma préférence.

Couplet 1 :
‘Sans le plaisir à quoi servirait la vie
Et sans désir comment vivre amoureusement.’
Couplet 2 :
‘Il faut cueillir les roses les plus jolies
Dans le jardin qui fleurit à tous nos printemps.’
L’auteur a observé la rime féminine et la rime masculine et est resté collé à l’original en rimant en ‘ie’ et en ‘ent’ , ça c’est louable. Maintenant, les mots : c’est une question aussi de goût! On n'a pas le droit, sous le nom de Plaisir d'Amour de mettre d'autres paroles que l'original ou alors on signale, par exemple de la forme suivante: 'Plaisir d'Amour ... revisitée', alors l'auditeur accepte. Mais on n'a pas le droit de faire croire que c'est ça 'Plaisir d'Amour', l'original. 

ET MAINTENANT PASSONS À MA VERSION DE LA CHOSE.


Titre :

« FOLLES AMOURS ... ou ‘Plaisir d’Amour ( de Florian de Claris et Aegipius Martini ) revisitée par Yannick Charbonnel dit Tyern Mahé ( de Berdouaré ). »

Ceux qui en feront quelque chose de publié auront la gentillesse et l’honnêteté de dire que j’en suis l’auteur. Le texte est protégé. Merci. On y va.

I Permettez qu’aujourd’hui je vous raconte
Ce que je fis pour ma plus grande honte,
Vous y verrez que nul n’est à l’abri
De devenir un jour un malappris.

II Je vivais des jours de bonheur enviable
Entouré de tout ce qui est aimable
Lorsqu’une femme au visage parfait
Conçut pour moi je ne sais quel attrait.

III Elle me harcelait de ses promesses :
Vivons tous deux de nombreux jours d’ivresse,
Aussi longtemps qu’on verra couler l’eau
Auprès de chez moi du petit ruisseau.

IV Je finis par tout plaquer pour Sylvie,
Et les yeux si purs de ma vieille amie
Et les doux entretiens avec mon Dieu,
Et mon chien rusky aux tendres yeux bleus.

REFRAIN :
Folles Amours ne durent pas toujours
Et le chagrin est un fleuve au long cours.
Qui n’a rêvé d’enfants et de chaumière
Entre les bras d’une belle étrangère ?

V M’a-t-on donné à boire quelque charme ?
Je n’ai pas tenu compte de leurs larmes,
Je n’ai pas voulu écouter leurs pleurs,
Je me suis fermé aux cris de leur cœur.

VI Comme un père abandonnant fils et fille,
J’ai quitté ce qui faisait ma famille ;
Aujourd’hui je comprends qu’on ne construit
Pas son bonheur sur les ruines d’autrui.

VII Loin de mon Dieu, mon chien et mon amie,
J’eus neuf mois d’amour fou avec Sylvie,
Pour me réveiller par un beau matin
Avec un mot qu’avait écrit sa main.

VIII « Mon doux ami, nos routes se séparent,
Nous eûmes ensemble des moments rares,
Mon fol amour, peut - être que j’ai tort,
Ne pleure pas, mais notre amour est mort. »

Au Refrain

IX « Je t’ai aimé jusqu’à ce qu’apparaisse
De nouveau mon grand amour de jeunesse.
Il eut mes premiers battements de cœur,
Et le reperdre serait une erreur. »

X «  Veuille bien ne pas me juger frivole,
Je ne fais que tenir notre parole,
Rappelle-toi : Ne jamais se mentir,
Si notre amour un jour devait finir. »

XI  J’ai compris qu’il me serait inutile
De lui parler pour sauver notre idylle,
Que j’aurais beau exposer mes raisons
De revenir, elle me dirait : «  non ! »

XII Je suis allé au bout de la prairie
Voir par hasard si l’eau était tarie.
L’eau du ruisseau coulait abondamment,
Mais Sylvie a déjà changé d’amant.

Au Refrain

XIII Je suis allé au Café de la Place,
J’ai dit à George : «  Un double scotch sans glace ! »
J’étais à peine en train de penser : « Bois ! »
Qu’une femme entra en mal de tabac.

XIV Et là vous pouvez bien ne pas me croire,
Penser que je vous raconte une histoire,
Mais je n’ai jamais rien vu ici-bas
De plus beau que cette personne-là !

XV Sa tête était tout près de mon visage,
Sylvie avait raison d’être volage,
Déjà dans ma douce imagination
Un grand amour était en éclosion.

XVI Mais George vint mettre fin à la fête.
« Tenez,  dit-il, ce sont vos cigarettes ! »
La créature avait l’air d’hésiter,
Puis s’en alla en frôlant mon côté.

Au Refrain

XVII Je la suivis du regard dans la rue,
Mais d’un seul coup elle était disparue !
Ne supportant pas de ne plus la voir
À mon tour je sortis sur le trottoir.

XVIII Tout haletant j’arrivai sur la place,
Il n’y avait plus d’elle aucune trace.
Je retournai alors au bar : « Un crême !
George ! », et je vis mon visage tout blême !

XIX Ensuite, j’étais là depuis une heure
Quand George s’approcha : « Mais, dis, tu pleures ?
Allez ! La vie est comme ça, mon gars.
On domine tout sauf ce cœur qui bat. »

XX  « Seulement, moi, je te connais, mon pote,
Ça n’est pas toi, ce genre de cocotte.
Je veux dire qu’au registre civil,
Tu me suis, y’a des ‘elles’ qui sont ‘ils’. »

Au Refrain

XXI « Toi, c’est une histoire bien différente :
T’avais un chien, Dieu, une amie aimante,
Avant de plaquer tout ça pour du vent !
Ho ! Va retrouver tes amours d’avant ! »

XXII Je tournais le sucre avec la cuillère
Lorsque tout à coup se fit la lumière :
Ceux qui t’aimaient, comme tu dis, autant,
Auront pitié de ton cœur repentant.

XXIII Et je courus vers ma maison ancienne.
Ma vieille amie en pleurs dit : « Les persiennes ! »
Mon chien rusky se coucha près de moi
Et Dieu me sourit du haut de la Croix .

FIN.
Yannick Charbonnel dit Tyern Mahé ( de Berdouaré ).

Rap ? Slam ? Ballade ? Ceux que ça inspire, allez-y ! Mais n'oubliez pas de signaler le nom de l'auteur de cette 'revisitation' . Merci.